Demandez à une consultante en comportement

Q. Dans mon programme, un enfant d’âge préscolaire ne dort pas et il a de la difficulté à rester dans son lit pendant l’heure de la sieste. Comment dois-je réagir face à cet enfant?

En tant qu’éducatrices et adultes, nous savons que la sieste a des effets physiologiques et émotionnels positifs sur les enfants et qu’elle est essentielle au bon développement de leur cerveau et à leur éducation. Cependant, certains enfants peuvent avoir passé l’âge de la sieste, ils ne sont peut-être pas fatigués, leur routine de sommeil a changé ou ils sont trop stimulés.

Un enfant ne doit jamais subir de conséquences s’il ne fait pas de sieste et le personnel éducateur doit définir des attentes claires quant à la routine de la sieste qui répondent aux besoins du groupe et de chaque enfant.

En équipe, établissez et définissez des attentes claires et cohérentes. Voici quelques points à considérer et des questions à se poser;

  • Ai-je créé un environnement paisible et sûr? Le ton de ma voix et mes mouvements sont-ils adaptés à ce moment de calme?
  • Ai-je adapté l’environnement en baissant les lumières et en faisant jouer de la musique douce?
  • Est-il permis à un enfant de s’asseoir en silence dans son lit avec un livre au lieu de s’allonger?
  • L’enfant doit-il rester dans son lit pour une durée de temps déterminée?
  • Le programme dispose-t-il d’un espace de détente dans la pièce pour que les enfants puissent s’adonner à une activité en silence?
  • Est-il possible de créer un « programme pour les lève-tôt »?
  • Ai-je fait de l’heure de la sieste une expérience positive et utilisé le renforcement positif?
  • L’heure de la sieste est-elle toujours au même moment de la journée?
  • Sommes-nous cohérents quant à notre langage et nos attentes au sein de l’équipe?

En équipe, planifiez un programme pour les enfants qui ne dorment pas. Il peut y avoir des jours où un enfant s’endort facilement et d’autres où il n’y arrive pas. Prévoyez cette situation en permettant aux enfants de s’adonner à une activité en silence dans leur lit ou en leur réservant un espace pour le faire. Il s’agit d’une approche préventive qui diminuera les risques de comportements-défis.

Des soutiens durant le temps calme pourrait inclure des visuels pour aider les enfants à comprendre les attentes. Considérer utiliser autre chose qu’un lit pour permettre plus de mouvement à l’enfant, tel qu’un hamac, un siège gigotte ou une chaise berçante.

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