Il y a vingt‑cinq ans, la vision de notre collectivité était que chaque enfant soit considéré comme un enfant d’abord. La collectivité souhaitait un système de soutien inclusif, flexible et adapté aux besoins changeants des familles, des enfants et des membres du personnel éducateur. On espérait de diminuer, voire d’éliminer l’isolement social des familles ayant un enfant qui a des besoins particuliers. Ainsi, un enfant à la fois, puis un service de garde à la fois, des relations de soutien ont été établies de sorte que chaque enfant puisse atteindre un développement optimal et connaître la véritable signification de l’appartenance.
En saisissant les nouvelles occasions d’apprentissage et en ayant accès à de la formation et à des ressources, la résilience et les capacités d’une personne s’élargissent afin de vivre pleinement la croyance et la valeur que tous les enfants font partie de la collectivité. Ce sentiment, jumelé à une véritable réflexion, permet un appui authentique des besoins et des habiletés des enfants et des familles. Cette approche positive ouvre la voie pour atteindre et embrasser un véritable sentiment de bien‑être.
Nous avons imaginé un système où l’on promouvait l’engagement dont les parents et tuteurs seraient des participants actifs dans la résolution de problèmes et la recherche de solutions liés à leurs besoins et aux besoins de leurs enfants. Nous avons atteint cet objectif en partenariat avec les services communautaires appropriés et de soutien liés aux services de garde. Nous avons réussi à créer un système qui n’est pas axé sur le handicap, mais plutôt sur les possibilités. Dans l’élaboration de ces services, nous avons une collectivité qui offre des mécanismes concrets et des possibilités d’inclusion qui diminuent l’isolement et apportent le soutien nécessaire aux familles et aux enfants. Nous observons également les éducatrices et les éducateurs de la petite enfance et les responsables de garde qui sont appréciés pour leur programmation axé le développement ainsi que les pratiques proactives et inclusives qu’ils offrent à tous les enfants au moyen de leurs réflexions continues.
Grâce à tous ces liens, la communication s’est avérée un élément primordial de la réussite. On a vu se réaliser beaucoup de résultats positifs pour les enfants et les familles. Cet objectif a été atteint par la reconnaissance du niveau de confort des personnes et ce dont elles ont besoin, par l’échange des connaissances, par le travail en partenariat et par l’accès aux ressources nécessaires. Comme les éducatrices et les éducateurs de la petite enfance et les responsables de garde démontrent leur compréhension de la façon d’appuyer l’expression, ils s’adaptent et apprennent d’autres façons d’aider un enfant à faire des choix, à indiquer ce qu’il veut et à participer pleinement aux activités.
En 2016, le SIJE et la collectivité des services de garde marqueront leur vingt-cinquième année de partenariat pour l’inclusion. Si vous avez une réflexion ou une histoire qui pourrait apparaître dans les prochains bulletins de nouvelles, veuillez l’envoyer à blalonde@afchildcare.on.ca.
Moira D’Aoust, Gestionnaire
Services d’intégration pour jeunes enfants