Jeremy… un athlète accompli

JeremyPNous sommes une famille de quatre personnes : moi-même, Annik, mon mari, notre fils aîné, Jeremy (13 ans), et Bryce, notre plus jeune (8 ans). Jeremy est né le 1er octobre 2002, et nous étions les parents les plus heureux au monde. En grandissant, Jeremy franchissait toutes les grandes étapes du développement, à l’exception du langage, et cela dès l’âge d’un an. Le fait qu’il se fâchait et qu’il était frustré de ne pas pouvoir communiquer avec nous m’inquiétait. J’en ai discuté avec un médecin et il nous a référé à Premiers Mots. Moins d’un an plus tard, on m’a appelée au travail. Et c’est là que tout a commencé…

À l’automne 2005, on a diagnostiqué chez Jeremy le trouble du spectre de l’autisme (TSA). Je n’oublierai jamais le jour où mon mari et moi avons appris les résultats de l’évaluation menée par le Centre de traitement pour enfants d’Ottawa (CTEO). Notre monde s’est effondré cet après-midi-là : notre fils avait le TSA. Au début, c’était difficile. Nous n’avions que peu de renseignements et nous essayions d’imaginer ce que l’avenir réserverait à un enfant avec le TSA, mais le CTEO nous a été d’un soutien important et nous a orientés dans la bonne voie.

Comme Jeremy bénéficiait déjà de services de garde, on nous a immédiatement référé aux Services d’intégration pour jeunes enfants (SIJE). Marie-Josée est devenue notre consultante-ressource. Nous avons commencé les traitements d’orthophonie et d’ergothérapie du CTEO en février 2006. Ensuite, nous avons eu recours à des services en comportement afin d’aider Jeremy à remédier à ses comportements-défi, car il avait des excès de colère au moins 15 fois par jour. Marie-Josée nous a proposé des moyens d’aider Jeremy avec sa communication et sa socialisation avec ses pairs et le personnel éducateur de la garderie. Nous avons attendu une année de plus avant d’inscrire Jeremy à l’école, ne le croyant pas encore prêt pour cela. De plus, les thérapeutes venaient tout juste de commencer à le soutenir lors de sa participation au service de garde.

Jeremy a fait son jardin à l’école Sainte-Geneviève. Marie-Josée nous a offert un précieux soutien pour la transition à l’école. Elle a parlé aux membres du personnel enseignant des stratégies donnant de bons résultats avec Jeremy, en service de garde, de sorte qu’ils puissent les appliquer à leur tour et puissent bien amorcer l’année scolaire.

En 2009, on a décelé chez Jeremy un trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH). En 2010, nous avons suivi une thérapie supplémentaire avec des outils stratégiques et une évaluation psychologique pour mieux comprendre l’apprentissage scolaire de Jeremy et le bonifier. Un nouveau rapport nous est parvenu en août 2012, tout juste à temps pour le début de la nouvelle année scolaire, nous permettant ainsi de réviser son plan d’enseignement individualisé et de mettre sur pied des stratégies favorisant son rendement scolaire.

2013AJeremy est aujourd’hui inscrit à Franco-Cité ! Il fait partie d’une classe (TSA) de 10 élèves et reçoit le soutien individuel dont il a besoin pour son passage en neuvième année. Il a été accepté au programme Sports-Études et joue au football. D’ailleurs, à l’automne 2016, il représentera son école au football et participera aux joutes.

IMG_0548Jeremy adore essayer de nouvelles choses dans la vie. Il a essayé plusieurs sports depuis qu’il a trois ans, comme la natation, le soccer, le taekwondo, le patin et le football. L’un de ceux auxquels il a cependant toujours voulu jouer est le hockey, puisqu’il souhaitait faire partie d’une équipe. Son rêve s’est concrétisé en 2015 lors de la création d’une nouvelle ligue, la Special Hockey Heroes. Depuis Jeremy joue au hockey, et il adore ça !

Nous n’avons aucune idée de ce que l’avenir réserve à notre fils. Jeremy voudrait être un agent de police ou alors un mécanicien, voire un chef cuisinier. Son enseignante m’a dit qu’elle le verrait travailler dans une serre parce qu’il aime prendre soin des plantes. Actuellement, Jeremy obtient de bons résultats à l’école. Il passe du temps avec ses amis, que ce soit au sein de l’équipe de hockey ou à l’extérieur. On peut dire que l’un des traits positifs de Jeremy, c’est que sa détermination ne connaît aucune limite !

Annik