Rebecca a commencé à travailler pour le SIJE en septembre 1992. En 1995, sa passion pour les voyages l’a poussée à partir travailler en Nouvelle-Écosse, puis elle est revenue en 1997. Elle a également pris un congé sabbatique pour vivre en France de 2013 à 2014. Cependant, elle est revenue au bercail, là où réside sa véritable passion pour l’inclusion : le SIJE. Rebecca est chef d’équipe pour notre équipe de consultantes-ressources du sud d’Ottawa. Pour en savoir un peu plus sur son parcours, nous vous invitons à lire l’entrevue que j’ai eu la chance de faire avec elle.
Comment en es-tu venue à choisir cette carrière au SIJE? Et selon toi qu’est-ce qui en fait un employeur de choix?
Après avoir travaillé comme éducatrice-ressource pendant trois ans et demi à Kingston et trois ans et demi dans le comté de Lennox et Addington, je suis arrivée à Ottawa en 1990 pour occuper un poste contractuel d’éducatrice de la petite enfance et d’éducatrice-ressource pour ce qui était alors la Municipalité régionale d’Ottawa-Carleton (MROC). J’espérais être au « bon endroit au bon moment » et obtenir un poste permanent. En 1991, la Ville d’Ottawa a confié aux Services à l’enfance Andrew Fleck (SEAF) le contrat de créer le SIJE, qui a commencé à absorber le financement des garderies ségréguées au fur et à mesure qu’elles étaient abolies. J’étais enthousiaste à l’idée de travailler pour le SIJE. J’ai donc levé les mains vers l’univers et demandé à être embauchée si le SIJE était un lieu de travail où je pourrais m’épanouir. Je voulais travailler avec des collègues de qui je pourrais apprendre et partager mes compétences avec d’autres. Pour ces raisons, le SIJE demeure mon employeur de choix.
Quelles étaient les principales fonctions de ton rôle initialement?
En tant que conseillère en intégration, j’appuyais jusqu’à 10 enfants dans des programmes préscolaires au sein de la communauté.
Quelle était ta vision sur l’inclusion au départ?
J’ai toujours pensé qu’un enfant est d’abord un enfant et que tous les enfants ont leur place.
Peux-tu nous partager un moment marquant de ta carrière?
Il y en a eu trop pour n’en choisir qu’un seul. J’ai vraiment adoré voir de nombreux enfants, familles, éducatrices et éducateurs s’épanouir grâce au soutien. J’ai été ravie de voir les enfants devenir plus indépendants et interdépendants tout en nouant des amitiés réelles et durables. Il a été merveilleux de voir les éducatrices et éducateurs acquérir de nouvelles compétences et les utiliser de manière créative dans leurs programmes. Il a également été merveilleux de voir les enfants commencer l’école, participer à des programmes pour enfants d’âge scolaire, et de les voir continuer à s’épanouir.
Remarques-tu une différence au niveau de l’inclusion depuis tes débuts? Quels sont les plus grands changements que tu as observés au fil du temps?
Oui. Au fil des ans, de plus en plus de centres éducatifs accueillent des enfants ayant des besoins particuliers. Il y a aussi beaucoup plus d’enfants diagnostiqués avec un trouble du spectre de l’autisme qu’au début de ma carrière et la plupart de ces enfants sont maintenant inclus avec succès dans les programmes de garde d’enfants. Nous soutenons également un plus grand nombre d’enfants qu’autrefois et nous fournissons maintenant un soutien indirect aux enfants plus âgés dans les programmes d’âge scolaire en adoptant une approche de consultation par programme. L’abandon du modèle médical au profit du modèle social d’inclusion me semble très logique.
Que souhaiterais-tu à moyen et à long terme pour le programme?
J’espère que le SIJE continuera à répondre aux besoins de la communauté. J’espère que tous les enfants auront leur place dans les programmes communautaires et que la communauté inclura tous les enfants.